BàBâR : Bible à Bâtons Rompus.
Nous nous rencontrons chaque vendredi au Vieux Temple, entre 12 h 30 et 14 h : Nous lisons la Bible… au fil de nos réflexions échangées !(ou – si vous préférez – … à bâtons rompus !) Même si on ne parle pas la bouche pleine, on peut apporter son sandwich … Nous contacter par courriel Bienvenue ! |
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Après quelques minutes de culte animé par Emmanuelle, nous commençons en échangeant quelques remarques à partir du texte de Christian.
- La religion est un domaine à part…. chez nous, pas forcément chez les autres!
- Une citation de Paul Tillich:” la religion est le noyau de la Culture”. Les mondes que nous avons dans nos têtes sont parfois très différents…
- Dans le chapitre 8 de 1Rois, on voit plutôt une ouverture vers l’ universalisme. Au verset 41 il évoque l’accueil de ce qui ont « entendu parler de l’Éternel »!
- Une pensée universaliste doit commencer par la certitude que nous sommes tous fait de la même chair.
- Un rapprochement :”Dieu a mis dans le cœur de l’homme la pensée de l’éternité”
- Mais le besoin de penser l’au-delà de l’homme est commun à tout le monde.
- Tenir compte de l’existence d’autres modèles, cela permet de vivre un universalisme … dans les difficultés. Ainsi on n’est pas expansionniste. On est guidé par une pensée centripète, on accueille les idées, les pensées des autres, on les écoute dans le dialogue, ce qui est franchement différent de les intégrer à nos propres pratiques.!
- Ce qui compte c’est que les gens puissent vivre ensemble avec leur propre religion dans une vraie cohésion sociale, ….L’esprit de la laïcité française ?
Nous lisons le dernier chapitre de un roi, chapitre 22
- Dans la première partie de ce texte, le roi d’Israël n’est jamais nommé. Ce n’est qu’au verset 20 qu’on parle d’Achab mais il n’est pas appelé roi. Plusieurs interventions se font par des questions (versets 3; 4; 7 …).
- Au verset 10 les 2 rois sont chacun sur leur trône, et un peu plus loin, verset 19, en parallèle le texte décrit la cour du Seigneur.
- Aux verset 5 et 6, il y a des prophètes, mais parlent-t-il au nom de l’Éternel ? Au verset 8 on en trouve enfin un : Michée. Achab ne l’apprécie pas. Michée d’abord parle comme les autres prophètes, mais au verset 16 le roi veut vraiment entendre les paroles du Seigneur! Alors Michée parle droit et annonce des malheurs pour Achab : Il repart en prison. Mais les paroles de Michée font que Achab se dissimule, ce qui n’empêchera pas la justice de l’Éternel de s’appliquer !
- Au verser 44 les rédacteur ont choisi de mentionner qu’il reste des hauts-lieux. On peut imaginer des conflits dans la population qui s’équilibrent. Même si Josaphat a réussi à éliminer les prostituées verset 47, il reste des Haut-lieux! On tolère ce qui ne peut être interdit ! Michel
BàBâR était aujourd’hui un culte-débat annimé par Emmanuelle.
Après l’annonce de la grâce, la lecture d’un texte et une prière, nous lisons le chapitre 20 de 1Rois.
- dans cette histoire de Dieu des montagnes dieu des plaines, on peut voir que l’Éternel se pose en Dieu universel, pas seulement le dieu d’une montagne. les guerres ne sont pas développer seuls les issus compte: c’est le Seigneur qui règne! quand Achab de bidouille ses alliance, ça ne marche pas !
- l’histoire du prophète au bandeau, est une mise en scène courante (pour les prophètes) dans la Bible. le premier refuse : il périra par un lion: il faut suivre les ordres de l’Éternel (le lion symbolise le gardien des temples royaux).
- Achab ne s’est pas occupé de ben Haddad comme il aurait dû le faire, sa condamnation est implicite.
- l’alliance qu’Achab a traitée, c’est le perdant des combats qui lui a dicté les conditions.
- nous sommes ici en présence d’un conte sur le thème : qui est le maître? qui est le roi ?
- Nous sommes proches de paraboles, plus que d’une chronologie historique, en plus long! ce texte nécessite donc de chercher ce qu’il y a à voir ”derrière” ces divers exemples.
- il n’est pas possible historiquement parlant qu’un roi cumule autant de mauvaises choses qu’Achab, on peut penser que cette figure est la synthèse de plusieurs rois,
- Parmi les divers rois on peut distinguer les visionnaires, ceux qui ont une vision qui nous décolle du quotidien, des autres comme Achab.
- Achab est-il un passionné? est-il un faible ? Refuse t-il de voir l’Eternel ? (tantôt il semble obéir à l’éternel tantôt il fait au plus simple!). Est-ce une condamnation de la faiblesse dans l’exercice du pouvoir ? Une seule fois Achab obéit à l’ordre de l’Éternel “ fortifie-toi….” et il arrive à la victoire.
- d’après une note de l’édition Bayard, c’est une rétrospective écrite 50 ans après le règne d’ l’objectif est de faire sortir un sens moral et religieux. moral peut-être, mais pas moralisant !: les rédacteurs ne veulent pas stigmatiser une personne mais veulent montrer la diversité des hommes. c’est didactique voilà ce qu’est l’Éternel, et on ne peut le voir que sur une longue durée( par exemple l’effet d’un pêché n’apparaît que 20 ans après).les auteurs ne cherchent pas à culpabiliser.
- On a tendance à ne pas prendre pour soi ces enseignements, mais à l’appliquer à son voisin!
- Comment savoir si une parole vient de Dieu ? comment distinguer un vrai d’un faux prophète ?
Nous lisons le chapitre 21
- Jézabel est pire que Achab, ici aussi il est très faible. Est-il un parvenu qui ne sait pas distinguer ses petits intérêts ( la vigne) de son rôle de roi ?
- Dans la Bible on sait que la vigne représente en général Israël, posséder la vigne, c’est posséder Israël!
- le verset 4 reprend le verset 43 du chapitre 20, Ces mêmes mots nous invitent à un parallélisme entre les deux histoires.
- on peut voir les différences religieuses des 3 personnages: Haboth est israélite. Achab est un israélite qu’on peut qualifier de sécularisé, et Jézabel n’est pas israélite, elle ne sait pas que la vigne appartient d’abord à l’Éternel. En plus, Achab ne le lui a pas dit !Ainsi Jezabel peut se “charger du problème” à sa façon !
- Achab sait aussi s’humilier devant l’éternel. Ce qui ne plaît pas trop à Élie !
- les allusions à une mort par un chien est la plus infamante au Moyen-Orient! Michel
Nous lisons le chapitre 18.
- Nous sommes heurtés par certaines représentations de Dieu. Est-ce simplement une histoire qui nous dirait quelque chose?
- Cette compétition de prophète, la symbolique de l’eau, du feu, des lieux cités, ne nous sont pas naturelles.
- Et tout ça pour montrer que l’Éternel triomphe sur les idoles!
- Rappelons qu’Élie a une mission : il doit se présenter devant Achab et l’Éternel enverra la pluie.
- Le personnage d’Albias nous ressemble. Face la difficulté, il a peur. il a été capable de protéger les prophètes de l’Éternel, mais ici il craint pour sa vie directement ! “quel péché ai-je commis?” Tout converge vers la preuve que l’Éternel est le seul Dieu à servir. L’Eternel attends ici un choix clair.
- Abdias aurait aimé que ses actions passées le protègent d’une mission aussi périlleuse.
- Abdias n’a pas du tout confiance en Élie. Mais Elie s’engage, il donne sa parole qu’il sera au bon endroit, alors à Abdias accepte.
- L’agressivité de Achab se tourne contre Élie “ est-ce toi….” et maintenant c’est Élie qui est en danger de mort. Le combat commence entre l’Éternel et Baal.
- Après la victoire de l’Éternel dans ce combat de prophètes, pourquoi le massacre qui suit ? Est-ce une obligation de l’époque ?
Nous lisons le chapitre 19.
- Élie se sent-il mal par rapport à ce qu’il a fait ? C’est comparable à Moïse qui a fait massacrer les adorateurs du veau d’or alors que ce n’était pas dans sa mission.
- Ce Dieu qui habite Élie, est-il le dieu vengeur ? Ou bien – au verset 11 et suivant – Elie a-t-il la vision du dieu universel ? Il a tué les prophètes non au nom de ce Dieu mais par nécessité, que ce soit pour lutter contre la famine ou pour des raisons de géopolitique.
- Nous savons que le Dieu de rétribution est vu partout, mais ici le texte distingue très clairement ce qui serait l’action d’un dieu violent et ce qu’est vraiment le dieu universel à la fois inaccessible et délicatement petit un dieu immanent que l’on ne peut ni définir ni nommer, et qui laisse les hommes se dépatouiller avec leur politique…
- Pourquoi Élie porte-t-il un jugement aussi sévère contre les prophètes de Baal¸ Élie considère-t-il la sécheresse comme une réponse de l’Éternel au péché d’Achab?
- L’attitude d’Achab est-il fait d’un responsable qui a choisi la moins mauvaise solution dans une situation de responsabilité difficile ? Ou sommes-nous dans un idéal meurtrier? Dans un « génocide »? ou bien pense-t-il que sa mission va jusqu’à tuer ses prophète?
- Élie est pragmatique, il est comparé à un personnage de la pièce de théâtre ”les mains”. C’est une situation normale, la solitude, de celui qui doit prendre une décision et en assumer les responsabilités, ce n’est pas celle d’un intellectuel !
- Ça nous fait peur car nous avons des idéaux de justice et de non-violence. Mais tout homme qui a des responsabilités à les mains sales ! On doit savoir que tout responsable va avoir des actions qui ne plairont pas à tout le monde, et donc à moi!
- Ce texte est quelque part une consolation, un encouragement à vivre des situations difficiles. Michel
Nous lisons le début du chapitre 14 puis la fin du 16, qui introduira Achab (V 28)
Nous lisons le chapitre 17
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Une autre lecture (d’après un cours de Thomas Römer) : Michel |
Nous lisons un résumé du chapitre 12
- le texte relate l’histoire de la séparation des deux royaumes. Le verset 15 nous dit clairement que ce schisme est voulu par Dieu. On y voit la création d’autres lieux de culte. L’image des trois rois est marquée par le « péché », par une sortie des traditions établies : Salomon et ses femmes étrangères, Jéroboam et les cultes étrangers, Roboam( condamné dans l’œuf par des prophéties contre Salomon) choisit des conseils des jeunes!
- Jéroboam se distingue à tous les niveaux: il fabrique les idoles, il change les dates, il ouvre des hauts lieux, il sacrifie lui-même etc. ici c’est le politique qui fait le religieux. Jéroboam pourrait dire « la religion c’est moi ! »
- Ne perdons pas de vue que ce sont des textes écrits par les gens de Juda. Peut-être de la propagande!
Nous lisons le chapitre 13.
- ce texte a été écrit avec une intention: il évoque Josias au verset 2, il réactive le veau d’or. Pour Thomas Römer, il contient les prémices d’un changement vers un dieu du livre.
- Il y avait des prophètes partout et pour tous les dieux de l’époque
- Ici, le prophète annonce un signe qui se réalise très rapidement: son prophétisme en devient évident!
- On pense ici des contes pour enfants qui évoquent des chemins, le « bon » en particulier ! On pense également à ces gens qui demandent à Jésus “es-tu un prophète?” (À une époque où il n’était pas ce qu’il est pour nous aujourd’hui !) ou bien à Jonas qui refuse de porter la Parole de Dieu, cette parole dont il n’a pas l’intime conviction, et qui une fois portée ne se réalisera pas!
- Cette histoire de prophète nous interroge:Le Prophète de Juda à deux paroles l’une contre l’autel, l’une contre lui-même. Ensuite les deux prophètes s’affrontent à mort mais le vainqueur honorera le vaincu : l’un fait transgresser l’autre ce qui entraîne sa mort, puis honore ses qualités de prophète, jusqu’à vouloir partager sa tombe! Tous deux étaient acteurs d’une même histoire, une joute entre deux états
- Mais qu’est-ce qu’un vrai prophète? Celui qui 50 ans après a raison ? Celui qui dit se référer à Dieu ?
- On ne peut jamais savoir si une parole que l’on prononce, est vraie ou fausse, mais on est responsable de ses actes !
Et, puisque Christian nous invite a discerner le message des auteurs: je dirais leur premier message est de démontrer, à l’aide de l’exemple Salomon, qu’un roi qui est pieux, confiant et qui fait bien son travail, a une autorité politique dans son royaume et dans les royaumes voisins: richesse et sagesse (diplomatie politique) vont ensemble. Le judaïsme perçoit la richesse et la paix politique comme conséquences du respect de la Loi. Ces lois ne sont pas ordonnées par un Dieu « autoritaire » ou « légaliste » (je reprends les termes de Christian), mais par un père aimant qui a créé l’humain et qui lui dit quelque chose sur sa façon humaine de raisonner et sur ses besoins: cette loi est une sagesse accessible à tout humain qui a la patience de relire son histoire et d’y découvrir un plan d’apprentissage.
2) Christian pose la question: « Nous sommes, comme eux [= les Israélites] appelés à témoigner une Parole de vie, mais comment? […] en gardant un esprit ouvert, généreux et même audacieux? » Je pense que nous aujourd’hui nous pouvons nous inspirer de 1er Rois 10, 3, qui décrit cette belle attitude diplomatique du roi Salomon: « Quant à Salomon, il parle OUVERTEMENT de TOUT CE QUI LE CONCERNE, sans rien lui cacher »: c’est-à-dire que Salomon se donne lui-même un cadre: il parle seulement de ce qui le concerne, mais a l’intérieur de ce cadre bien défini, il obtient la liberté de pouvoir parler ouvertement. Il ne se mêle pas dans les affaires qui ne le concernent pas. Cet ethos, à mon avis, est anti-cosmopolite, anti-grec et anti-impérialiste, mais: il n’est pas raciste! Il est plutôt régionaliste: les auteurs veulent dire que la sagesse de Salomon consiste à se concentrer sur les travaux gouvernementaux les plus urgents dans son propre royaume, afin de bien gouverner et de bien résoudre les problèmes les plus virulents qui lui tombent devant les mains.
3) Nous aujourd’hui en France et à Toulouse, nous pouvons nous en inspirer: dans notre ville, les habitants appartiennent à des communautés très diverses: nous Toulousains sommes: protestants, catholiques, juifs, musulmans, bouddhistes, francs-maçons, libre-penseurs ou autre: qu’est-ce qui nous relie? le fait que nous vivons dans la même ville! Et cela nous motive à nous rencontrer, ce n’est pas cosmopolite, mais « régionalo-réaliste » (néologisme): nous nous rencontrons dans la perspective de consolider notre cohésion sociale et la solidarité entre tous les habitants de Toulouse. Je lis donc dans ces chapitres une invitation à la rencontre, sans peur, dans la confiance de l’autre et de savoir que Dieu est toujours avec nous.
- Nous n’étions que 4 pour cette première visio Babar.
- Nous avons accueilli Claire qui s’est présentée et a répondu à os questions.
Éliane lit un texte que lui a envoyé Christian. Voici ce texte :
… et puis, je te l‘avoue je trouve l‘étude des Rois riche d‘intérêt pour les spécialistes ou les amateurs d‘histoire, mais sans grand relief du point de vue de la théologie éthique ou pratique, de la piété, de l‘édification. La fabrication d‘un personnage idéal par les souverains néo-assyriens ou perses et leurs représentants deutéronomistes pour asseoir leur influence, leur pouvoir le plus loin, le plus longtemps possible, ne manque pas d‘intriguer et de nous confirmer que, décidément il en a toujours été ainsi chez les politiques. Pendant ce temps, Salomon, ce personnage de conte de fée ou plus exactement ce prince des Mille et Une Nuits avec sa reine de Saba témoignent plus de l‘effondrement intellectuel et spirituel de tout un peuple et sa prétendue élite obligés à des contorsions et des compromissions pas possibles, que de la confiance en Dieu et de la proclamation de sa Parole. Il arrive que les jolies histoires ne soient que des cache-misères….Ce qu‘il me semble c‘est que,en-dehors de simples informations historico-religieuses non dénuées d‘intérêt mais surtout pour les spécialistes, nous avons tiré le meilleur parti de ce que les Rois peuvent nous apporter de conséquent avec les neuf premiers chapitres
- Elle nous explique que ce texte l’a déculpabilisée, car elle se demandait pourquoi elle ne trouvait rien qui puisse nourrir sa foi dans ces histoires là.
- Éliane trouve dans ce texte de l’affabulation et Michel fait remarquer que les auteurs sont des gens intelligents et qui ont choisi de présenter Salomon de cette façon-là comme un grand pharaon d’Égypte. Les auteurs ne sont ni dupes ni ne cherchent à duper.
- Danielle y voit une approche politique, et Michel y voit plutôt un étalage exclusif de choses qui brillent.
- Éliane s’interroge : pourquoi la richesse côtoie ici la sagesse, ce qui n’est pas pour nous habituel. Elle préfère voir ici un rêve idéal.
- Nous notons dès ce début que la sagesse légendaire de Salomon attire la reine de Saba. On assiste alors à un étalage de richesse, une escalade de frime et de vantardise. Le texte un peu plus loin, nous fera voir que ce n’est pas trop bon
- Claire fait remarquer que si la reine de Saba n’est pas au niveau de Salomon en sagesse, elle peut se comparer à lui grâce à ses propres richesses. Claire aime bien la politique qui apparaît en filigrane.
- Danielle rappelle que nous ne connaissons pas trop la situation de ces pays de la région mais que ce genre de méthode lui semble encore actuelle, avec en plus maintenant le commerce des armes. Claire précise qu’en achetant sa bonne relation avec Salomon elle veut acheter une bonne relation avec Dieu.
- Danielle estime que beaucoup de relations sociales sont superficielles comme ici. Michel précise que de telles relations sont vouées et à la mort.
- Danielle aimerait comprendre le but des auteurs. Pour Michel, c‘est simplement dire que ce genre de situation a existé en Israël et que ça n’avait pas eu un bon avenir.
- Danielle estime que ce genre de relation existe actuellement y compris en Israël. Puis elle évoque le prophète Jérémie, qui s’est mis le peuple à dos, et notre discussion s’égare autour de l’élection américaine actuelle !
- Éliane fait remarquer qu’on pourrait croire que la richesse de Salomon vient du fait que Dieu l’a choisi. Mais il a été choisi … sur le poteau ! Parce qu’il était sage et surtout parce que, Fils de David! Ensuite l’usure du pouvoir a fait le reste. Elle souhaite passer à autre chose et nous l’approuvons : ce n’est ni de l’histoire, ni un mythe, mais tout simplement un conte qui fait rêver et procure du plaisir.
- Danielle fait remarquer que le pays est stable ce n’est pas comme à l’époque de David. Salomon a réussi à stabiliser le pays et le gère. C’est un bon politicien !
Éliane lit la fin du chapitre 10
- Quand le business marche bien tout le monde travaille, l’État prend des taxes mais le peuple oublie aussi Dieu et les croyances se perdent. Tout est présenté avec des superlatifs, c’est un grand déballage mais ce n’est qu’un conte.
- On se demande pourquoi la reine de Saba est encore présente dans les fantasmes de l’humanité alors que ce texte est tout petit.
Nous lisons le chapitre 11
- Dieu permet à Salomon de mourir de vieillesse, un peu comme Caïn, tout ça en mémoire de David. Salomon ne verra pas la division de son peuple, et la continuité de David ne se prolongera que sur un petit bout du territoire.
- La sagesse n’a pas empêché Salomon de faire ce qui déplaît à Dieu … par amour pour des femmes étrangères et par soumission à leurs Dieu.
Nous terminons le chapitre 11
- Dieu reprend les rennes! Après Salomon, le pays sera déchiré, l’avenir est noir!
Cette lecture nous laisse sans voix, au sens propre et au sens figuré. Même l’histoire de ce manteau déchiré ! Nous avons trouvé ce texte ennuyeux, le côté historique ne nous passionnant pas.
Holger n’a pas pu se joindre à nous. Il nous envoie ces quelques remarques à propos de 1Roi-11:
« Je ne parviens pas à imaginer qu’il existe des personnes mauvaises. Il y a une parcelle de bonté en chacun d’entre nous, à celui qui a la patience de savoir la trouver » dit Magali ROBERT dans mon livre « Retours à la Foi », pp. 71-72:http://editionsampelos.com/retours-a-la-foi/Son témoignage peut répondre à la question: pourquoi Dieu m’envoie cette personne-là qui me critique ou qui essaie de me nuire? Pour 1Rois 11: Pourquoi Dieu envoie au roi Salomon les adversaires Hadad et Jéroboam? Ce que dit Magali me permet de changer ma perception de l’autre: de découvrir que l’autre, même s’il me critique ou essaie de me nuire, cet autre est créé par Dieu comme moi. Et Dieu m’envoie cette personne pour me faire ÉVOLUER et AVANCER, en allant vers la sagesse. Il m’envoie un « ennemi » pour me faire découvrir que lui a sa façon de vivre la Foi, et que ma façon et sa façon à lui peuvent se compléter, quand nous nous rencontrons. Aucun de nous n’est seul porteur de la Vérité. Au contraire: chacun apporte une petite parcelle de bonté, et ensemble nous pouvons combiner ces parcelles et discerner dans notre combinaison une parcelle de la Sagesse. Ainsi, ce qui se présente d’abord comme conflit (Salomon contre Hadad) se révèle plus tard dans la rétrospective comme conforme à la parole de Dieu.Amitiés,Holger
En introduction
- nous échangeons quelques mots à partir du texte de Christian, puis nous cherchons à savoir quel est l’intérêt de tous ces récits. On estime qu’ils veulent montrer que cette religion ne fonctionne pas comme les autres ! Les chefs d’État n’utilisent pas cette religion à des fins stratégique! La différence avec les religions païennes, c’est la confiance. La rencontre entre Salomon et la reine de Saba en semble une belle illustration.
- Est-ce de l’histoire ou encore du mythe?
- Tous ces textes montrent une improvisation qui suit l’autre, car Dieu se cache ( il n’est pas visible face à face). De plus il s’adresse à un peuple en diaspora.
- Tout est mouvant, ce n’est pas ici une religion ancrée dans un pays bien stable. on peut rapprocher ceci du principe de la réforme : « une église toujours à réformer !»
nous lisons le chapitre 9 verset 1 à 9.
- ces textes sont écrits après les événements, pour donner du sens aux divers malheurs que traverse le peuple.
- donner du sens aux événements, nous savons tous que c’est très important. nous évoquons l’Afrique ou celui qui est malade a besoin de trouver un responsable (ce qui converge vers le Vaudou). La notion de hasard est une pensée moderne, européenne.
- le christianisme se situe quelque part entre les deux : sans entrer dans des considérations morales, je peux me sentir à la fois coupable et pardonné, ce qui évite d’accuser l’autre.
- actuellement le dieu du profit crée de la misère, visible autour de nous : on commence par se détourner du Dieu d’amour et ensuite ça fouarre ! L’homme est comme ça ! Mais cette façon de faire sens, n’est peut-être pas la seule.
- en fait on reconstruit l’histoire pour lui donner du sens, et cette reconstruction est ancrée dans notre culture, notre être.
- On évoque Job et surtout tous ses amis qui veulent donner un sens moralisateur a ses malheurs. Ce texte, capital sur l’origine du mal, contribue à délier le péché du malheur.
- le désir de puissance, de domination,est éternel.
- On évoque les oublis de l’histoire, ces détails qui rendrait notre vie insupportable, et que notre inconscient absorbe. nous savons que le refoulé peut conduire à la maladie.
- dans ce texte il n’y a aucune tendance à refouler, mais plutôt à éclairer le plus largement possible.
- se tourner vers le passé, c’est la meilleure façon pour organiser l’avenir!
verset 11 à la fin.
- ici le collectif prime largement sur l’individu. les individus ne semblent pas compter. cela évoque pour certains la première vague des westerns qui banalisait les divers meurtres, alors que la deuxième vague les esthétisait. Ici la vérité semble passer d’abord même quand elle est désagréable.
- On évoque ensuite les horreurs de la guerre de 14 qui étaient tues à la fin de la guerre dans les familles, et même avant, dans les correspondances entre famille et le front aussi bien pour ne pas démobiliser les troupes (censure) que pour protéger les familles, justement de ces douleurs. Michel
Nous lisons la fin du chapitre 8 du premier livre des Rois.
- Pourquoi un si grand sacrifice? Cette quantité est l‘abondance qui répond à l‘abondance de la grâce de Dieu.
- On nous dit qu‘il n‘y avait pas assez de place dans la mer de bronze, un peu comme il n‘y avait déjà pas de place pour Dieu dans le temple. Mais ce qui est important pour Dieu c‘est la grâce abondante qu‘il nous fait!
- C’est aussi la façon de l‘époque de marquer sa joie! Quelques chapitres avant, Salomon a offert un festin à ses serviteurs. Tuer des animaux pour une fête était largement normal dans cet univers. À quelques détails près, rien n’est gaspillé (seule une part bien définie est réservée à Dieu.).
- Le sacrifice est toujours un geste fort. On doit le prendre au sérieux. Les gestes de ces hommes répondent à la grâce de Dieu. On pense également à l‘accueil traditionnel de cette région !
- Pourquoi 7 + 7 jours? Tous ces nombres sont pleins de sens ainsi que leur rapport mutuels. La culture juive a le souci du concret, du réel. Jésus baignait dans cette culture. Les notions de concept, d’idée, viennent de la culture hellénistique.
- Plus globalement dans ce livre, l‘idéal du Roi est David. Salomon est l‘idéal du roi accompli. En effet l‘histoire est moins centrée sur sa personne et ses aléas que sur ce qu‘il a produit : il est le bâtisseur du Temple !
- Le chapitre 8 dans sa globalité est une liturgie dédiée au temple. Michel
Nous avons la joie d’avoir avec nous Christian aussi, nous commençons par quelques remarques sur les chapitres précédents.
- Ce texte des rois et un texte Deutéronomique. Depuis le premier livre de Samuel jusqu’au deuxième livre des Rois c’est le même” livre”.
- un petit rappel: le Deutéronome, est une arche, une clé de voûte entre la genèse d’un côté, et Josué 1 et 2, Samuel 1 et 2, et 1 et 2 roi, de l’autre.
- C’est un livre d’espérance. Le premier pilier, la genèse, est un mythe. Mais avec le 2e pilier, on entre dans l’histoire, même si les événements sont réinterprétés.
- Quelques exemples de rapport entre les Rois et la Genèse : d’un côté un commencement général, de l’autre l’histoire d’une terre particulière. D’un côtés les patriarches, le déluge et de l’autre David (personnages charismatiques), la dissolution progressive du pays ( événements positifs ou négatifs, aléas).
- Quelle que soit la situation, la façon dont on appréhende les événements, on ne parle que de la fidélité, de l’amour de Dieu, et de son désir de toujours commencer à nouveau.
- Le Deutéronome correspond à un changement de régime politique, culturel, religieux, le passage pour Dieu de la tente au temple, d’un peuple dépendant directement de son Dieu, à une monarchie.Les versets 26 à 30 font écho à la Genèse,
Nous lisons 1Roi versets 22 à 50
- l’ensemble est bien équilibré.
- Clairement, le Dieu dont on parle ici est le dieu de tous : il n’habite pas cette maison, c’est ici un dieu universel. Le vrai temple, ce sont les hommes.
- David est une figure christique, même si il a parfois passé les bornes.
- Versets 31 à 34 : rappelle le Deutéronome 28: ce sont les mêmes auteurs.
- Versets 35 à 36, est une allusion direct à la Genève: la pluie dans Genèse 2.
- Versets 37 à 40 est une allusion au début de l’exode : C’est toujours le même Dieu, quel que soit le discours c’est une bonne nouvelle de la fidélité de Dieu.
- Versets 41 et 43 : les étrangers, on voit ici un dieu qui d’abord écoute, et nous encourage à en faire autant. L’évangélisation, les mission, ce qui est premier doit être l’écoute de ceux vers qui on va. Convaincre n’était peut-être pas trop un souci pour les Israélites.
- Versets 44 à 50. Au verset 46 : “ nul homme ne faute”. On pense immédiatement aussi bien à David qu’à Salomon. Penser à : pécher = rater sa cible ! Nous ne sommes pas dans la morale, mets dans la technique. Symboliquement, tomber entre les mains des ennemis est la conséquence de tout péché. C’est ce qui permet à un individu de se tourner vers son Dieu, rien à voir avec une punition mais plutôt avec une reprise en main. On pense bien sûr à Yom Kippour qui invite à se questionner sur ce que j’ai fait, à prendre conscience de mes péchés, de mes erreurs, une introspection seule ne suffirait pas.
- Ce genre d’attitude permet de positiver certains aléas( ici la captivité) elle permet de garder une certaine liberté et de ressentir malgré tout l’amour de Dieu.
- On est loin de la souffrance qui ferait grandir ou d’un glissement vers le sacrifice.
- Nous reprendrons vendredi prochain verset 51. Michel
Lire les textes proposés par Christian
Vendredi 25 septembre : Survol des chapitres 6 et 7 et lecture du chapitre 8 de 1ROI.
Nous lisons au chapitre 6 les verset 11 à 13
- Ce sont des affirmations répétées en boucle dans l‘ancien Testament, sur une musique agréable, et qui résonnent en chacun d‘entre nous.
- Le temple, c‘est bien mais il peut aussi disparaître un jour!
- Nous relevons la symbolique des nombres 7 et 13.
- Salomon est présenté à l‘opposition aux rois guerriers qui l‘ont précédé, on valorise sa sagesse et la paix du royaume quelle qu‘elle génère. Même si ça ne durera pas!
- Doit-on comprendre dans ces textes que l‘idéal de l‘homme est d‘être fidèle à Dieu? Ou bien, voit-on que même Salomon est humain, comme nous !
- S’imposer une barre trop haute, se flageller, …. ce n‘est pas forcément utile salut!
- la Bible n‘a pas peur de nous montrer un Israël infidèle, même si le texte est en général au-delà du bien et du mal.
- C’est peut-être là, la racine du pardon chrétien ( la femme adultère)
- Actuellement les Juifs fête Yom Kippour, les fidèles sont appelés à réfléchir à leur vécu, à ceux qu’ils ont raté, afin de revenir à Dieu, vivre !
Nous lisons le chapitre 8
- Le verset 13 (Dieu habite dans ce lieu), est largement précisé au verset 27 : “Les cieux et les cieux des cieux ne peuvent te contenir : combien moins cette maison que je t‘ai bâtie !”. On a ici une objective disproportion entre le chef-d‘œuvre architectural et la puissance de Dieu.
- Verset 29 : “ la sera mon nom”
- Nous sommes loin des divinités des pays voisins représentées par des statues (Ici il n‘y a que des pierres plus ou moins gravées par Dieu ou par Moïse, c‘est-à-dire une parole, une loi)
- Le verset 11 où la nuée – qui signale la présence de Dieu auprès de son peuple – chasse les sacrificateurs, relativise leur importance.
- Le verset 16 fait jouer un rôle tout à fait spécifique à Jérusalem mais surtout à David qui est le roi d‘Israël, celui qui a promis le temple, et qui est suivi par Salomon. C‘est David, le « vrai temple » !
- Une idée du judaïsme : partir de la pratique. La loi sert l‘homme, c‘est une forme de refus du dogmatisme.
- Comme Abraham, Salomon se place clairement dans son histoire, comme fils de David.
- Cela permet de comprendre pourquoi le judaïsme a réussi à se prolonger sans le temple.
Nous avons lu jusqu’au verset 31. Michel
Vendredi 18 septembre : Lecture des chapitres 3 à 5 de 1ROI.
Nous avons lu aujourd’hui le chapitre 3 et le chapitre 5 de 1Roi. Pour le chapitre 4, nous nous sommes contentés de dire quelques mots à partir de nos souvenirs.
- En évoquant le chapitre 2 un différend est apparu à propos des violences d’État et violences individuelles. Ce chapitre 2 était pour beaucoup une leçon de politique cynique, sans aller jusqu’à évoquer la vendetta, et pourtant guidée par la sagesse ! En effet, dans un état, la justice n’est pas quelque chose de bisounours ! Peut-on alors s’opposer à cette fatalité de la violence ? bien sûr l’homme est perfectible, par son espérance au royaume de Dieu.
- Ce texte a fondé un mythe. Sur le plan historique ce fabuleux royaume était tout petit mais l’objectif a été de permettre le retour des Déportés à Babylone dans les meilleures conditions possibles.
- Le verset 14 “si tu marches dans mes voies(…) comme ton père David, ….” en a fait sourire plus d’un !
- Une allusion à un phénomène historique c’est le passage des hauts lieux au temple. Ici les différences entre le verset 3 et le verset 14 montrent peut-être le choix de Salomon un faveur de Jérusalem.
- Verset 1 : dans la Bible l’Egypte porte une image du matérialisme (à l’opposé du Dieu d’Israël), mais reste ambivalente car elle nourrit aussi Israël par son blé et sa culture!
- Un des messages de la Bible, c’est que sans les autres Israël ni rien!
- Nous abordons au verset 16 le célèbre jugement de Salomon. Au-delà du mythe c’est un épisode connu de tous. On retiendra que la seule distinction possible entre ces deux femmes est au verset 26 : celle dont le fils était vivant brûlait de compassion pour son fils (était prise aux entrailles)!
- C’est peut-être faire peu de cas de celle dont l’enfant est mort !
- C’est un exemple de conflit mimétique qui ne peut se régler que par une intervention violente extérieure.
- le ”coupez !” de la fin du verset 26 porte à lui seul une grande violence.
- Le tout début du verset 21 a attiré notre attention. Les traductions sont diverses: le matin, la lumière, la lumière du matin. Dans les 3 cas on sent un passage de la mort à l’espérance.
- chapitre 5 verset 1 à 8, est-ce un texte de propagande, car rien n’est dit sur le côté autoritaire de ce régime ? Pourtant on verset 5 tout le monde semble heureux.
- Versets 9 à 14, Salomon est ici présenté comme suivant la trace de David.
- Versets 15 à 32 : On vient de voir la paix dans les élites, la paix dans le peuple, maintenant voici un exemple de paix avec les voisins, qui permet le travail de tous.
- Nous nous arrêtons, sur le mot “corvée” ou même “travaux forcés”. Ces Israélites avaient-il le choix? Était-il payés ? N’était-ce pas plutôt des “grands travaux” comme chaque État bien organisé arrive à en proposer ? Michel
Vendredi 11 septembre : Lecture des deux premiers chapitres de 1ROI.
- Nous avons tous admiré la mise la mise en scène, le côté cinématographique aussi bien des acteurs que des auteurs !
- Comme dans une pièce de théâtre on peut toujours se demander où est le stratège, qui tient les clés, que se serait-il passé si Nathan n’était pas intervenu, si l’organisation de ce repas était une simple fête entre amis ou une tentative de coup d’état, pourquoi David n’a pas pris les devants en désignant seul son successeur etc.
- Le texte, lui, est très clair : il ne faut pas de guerre civile quand David moura, La succession doit se faire proprement même si le droit d’aînesse n’est pas respecté (un peu comme Jacob et Esaü).
- Qui a commencé d’Adoniyah et de Nathan ? Les choses vont ensuite très vite portées par un récit très dynamique.. chacun cherche son camp en sachant que la mort n’est pas loin.
- la cérémonie de l’onction nous permet d’entendre en écho, la notion de Messie dans le judaïsme et évoque pour nous le passage des Rameaux et on voit que les auteurs des évangiles étaient pétris de ces textes là, dans des expressions telles que “l’oint de David”, l’entrée de Jérusalem sur une mule ( ou un ânon ?), La réaction de la foule quand Jésus refuse cette royauté.
- Le mythe est bien construit. a-t-il encore un impact sur notre société où la civilisation judéo-chrétienne est de plus en plus minoritaire, même si le besoin de spiritualité ( recherche tous azimuts!) est tout à fait vivant même – peut-être – dans les ronds-points qui servent de rassemblement fraternel pour les gilets jaunes.
- Le chapitre 2 évoque Absalon qui s’est opposé à David bien sûr mais dans la mort fut douloureuse pour le père. Tout ceci est dit de façon très poétique. Nous sommes étonnés d’entendre David justifier par l’appel à la sagesse ce qui ressemble pour nous à un crime de sang, une vendetta. Nous y voyons là le poids des ascendants sur la vie de chacun.
- Nous voyons une différence importante entre les 4 premiers versets qui appelle au respect de la loi et les versets qui suivent qui sont des conseils de gouvernance royale !
- C’est un traité de « belle politique » qui nous fait penser au 100 jours de tout nouveau président ! Nous admirons Abishag une étrangère, une Sunamite qui a si bien mené à bien son œuvre qu’elle devient un enjeu de pouvoir pour les héritiers.
- L’assassinat de Joab fait peu de cas de la protection par un lieu sacré, qui – semble-t-il – ne fais pas partie des lois mosaïques. Le “ fais ce qu‘il a dit” permettrait de contourner cette difficulté éventuelle.
- L’assassinat de Chimeï, plus ou moins demandé par David à Salomon au début du chapitre 2 et exécuté à la fin de ce chapitre en utilisant une autre stratégie : l’assignation à résidence forcée.
- Salomon réorganise très bien son royaume ! Michel
Vendredi prochain, nous lirons les chapitres 3 et 4.