Agrégé de philosophie, pédagogue, le jeune professeur est ensuite entré en politique, dans la bataille anticléricale, la Séparation des Eglises et de l’Etat, dans la lutte pour une République et une école de plus en plus sociales. Il s’exile en Suisse pour ne pas prêter serment à Napoléon III. Il participe au Congrès international de la Ligue internationale permanente de la paix. Avec Jules Ferry et Victor Hugo, il élabore un programme pour «l’abolition de la guerre par l’instruction». Il renonce à l’enseignement de la philosophie pour se consacrer aux enfants démunis: il crée le premier orphelinat laïc. Il défend le droit de vote des femmes.

Aujourd’hui, la question se pose: quel avenir pour l’école laïque?